07 Oct.
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Les dégâts mesurés au sein de la chocolaterie sont énormes. Un atelier ravagé, des matières premières jetées, des machines hors d’usage… un coût équivalent à 12 millions d’euros. Pourtant, un peu plus de deux mois après les intempéries, la Chocolaterie Galler reprend le dessus. L’élan de solidarité national dont la chocolaterie a bénéficié a été incroyable, tant au nord qu’au sud du pays. Grâce au soutien de plusieurs confrères wallons et flamands, la chocolaterie a pu relocaliser son activité, pour garantir sa production cacaotée. Ces entraides prouvent que l’union fait définitivement la force.
En Flandre, chez Cavalier, Bâtons, Mini Bâtons et Rawetes seront produits par les artisans Galler avec leurs propres matières premières, selon leurs propres recettes traditionnelles. À Andenne, c’est Fournipac, une entreprise de travail adapté, qui met à disposition des locaux permettant aux pâtissières de Galler de fabriquer les célèbres gaufres au praliné, au sucre, et différents massepains. Les équipes ont alors dû s’adapter à cette nouvelle situation et accepter, de bon coeur, de déménager quelques jours par semaine pour assurer leur travail le plus normalement possible.
C’est aussi à Prouvy, dans la province du Luxembourg, qu’une partie de la production sera prise en main. Dans les ateliers du chocolatier François Deremiens, les pralines, truffes et orangettes seront préparées avec passion par les chocolatiers Deremiens et Galler. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, une partie du site de Vaux-sous-Chèvremont a pu être réhabilitée pour accueillir l’emballage des différentes productions.
Ces solutions temporaires permettent non seulement à la chocolaterie de continuer à approvisionner les amateurs de la marque avec ses savoureux chocolats mais aussi à son personnel de reprendre le chemin du travail. Malgré quelques adaptations dans la gamme, on peut dire que la Chocolaterie Galler a enfin pu relancer sa production ! Et même si les coûts de production seront supérieurs aux coûts habituels, la Chocolaterie Galler n’augmentera pas ses prix.
Tout cela ne s’est pas mis en place les bras croisés. Depuis plusieurs semaines, la Chocolaterie a remué ciel et terre pour se maintenir à flot. Des appels d’urgence aux fournisseurs et des discussions avec ses partenaires financiers ont été nécessaires pour sauver l’entreprise. Et très vite, un accord a été trouvé. La Chocolaterie Galler a obtenu le support des banques à hauteur de 4 millions d’euros. Les actionnaires, quant à eux, injecteront 5 millions d’euros dans le capital de l’entreprise. Cette opération financière augmentera de 40 % le poids des actionnaires belges, qui est composés de Noshaq, Invest for Jobs, d’entrepreneurs wallons et du management.
Christophe Picard, CEO d’Invest for Job témoigne de son soutien : « Le célèbre auteur américain Augustine Mandino disait « Il faut sourire face à l’adversité, jusqu’à ce qu’elle capitule. » Bien malgré eux, les inondations dévastatrices de juillet ont permis au management et à l’ensemble du personnel de la Chocolaterie Galler de mettre cette maxime en pratique, notamment en faisant preuve d’une solidarité, d’une réactivité et d’une résilience exemplaires. En notre qualité d’actionnaire belge de la société, nous avons pris nos responsabilités. En contribuant significativement au refinancement de la société par une contribution de 2 M€ en capital, nous faisons bien plus que faire preuve de solidarité envers cet acteur belge majeur du chocolat ; nous maintenons notre
confiance dans le projet humain et entrepreneurial de la Chocolaterie. »
Eric Brandt, Investment Manager de Noshaq partage le même point de vue : « Dans ce contexte particulier lié aux inondations, l’intervention de Noshaq traduit une confiance renouvelée au projet ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe. Cet investissement affirme également notre volonté de renforcer l’ancrage liégeois de Galler et le positionnement durable du projet ».
Le reste, au-delà des banques et des actionnaires, sera couvert en partie par les assurances et la Région wallonne.
Même si le coeur n’est pas encore pleinement à la fête, à la vue des nombreuses personnes qui sont toujours touchées par les conséquences des inondations de juillet dernier, l’entreprise se réjouit, ainsi que tous ses collaborateurs internes et externes, d’avoir fait face tout en restant fidèle à ses valeurs et engagements.
Des engagements qui restent toujours d’actualité, et notamment les projets de cacao culture durable en Côte d’Ivoire avec la coopérative Yeyasso. Mais aussi le projet de diminution de l’empreinte environnementale de l’entreprise (celle-ci a diminué de 17% en 2020/2021).
Dès la mi-octobre, les amateurs de chocolat retrouveront encore et toujours le même plaisir du goût, la quasi-totalité de la gamme Chocolaterie Galler dans le commerce et continueront de contribuer à un monde plus juste et plus durable.
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