15 Jun.
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Dans nos ateliers, vous ne trouverez pas de fèves de cacao. Cette première étape de fabrication du chocolat requiert un véritable savoir-faire et des équipements importants. C’est la raison pour laquelle nous confions cette étape à un transformateur partenaire. Nous pouvons ainsi nous concentrer sur nos points forts : le fourrage et la transformation du chocolat en toute une gamme de produits.
Cela ne signifie pas pour autant que nous achetons un chocolat « standard » : notre chocolat de couverture est élaboré selon nos propres recettes et avec nos spécifications. Il a sa propre « identité », qui peut varier selon l’effet recherché. « Pour certaines recettes, nous allons utiliser un chocolat aux notes plutôt vanillées ou boisées par exemple, avec plus ou moins d’acidité. Nous contrôlons également la teneur en sucre et en beurre de cacao. », explique Loïc Daemen, responsable Recherche & Développement à la chocolaterie.
Le cacao est l’ingrédient principal du chocolat. Il est produit à partir de fèves de cacao, principalement cultivées en Afrique.
Ces dernières décennies, plusieurs enquêtes ont dénoncé les conditions extrêmement précaires dans lesquelles se trouvent les producteurs de fèves : pauvreté, travail d’enfants, exploitation des travailleurs, inégalités…
Le commerce équitable est un outil pour lutter contre cette situation. C’est pourquoi nous avons décidé, en 2020, d’obtenir la certification Fairtrade pour tout le cacao qui sert à produire notre chocolat.
Créée en 2006 par 350 membres au départ, la coopérative Yeyasso en compte aujourd’hui près de 4 000. Elle rassemble des producteurs et des productrices de cacao et de café. Ensemble, leurs cultures couvrent une superficie de près de 7000 hectares.
Cette coopérative est située dans la ville de Man, surnommée « ville aux 18 montagnes ». Grâce à son microclimat, sa faune et sa flore, c’est une région idéale pour la culture du cacao.
Les membres de la coopérative ont traversé de grosses difficultés suite aux conflits politiques dans la région entre 2002 et 2007. La certification Fairtrade leur permet aujourd’hui d’être correctement rémunérés pour leur travail mais aussi d’obtenir des fonds pour investir dans leurs projets. Elle garantit également que la coopérative répond à des exigences clairement définies en matière de durabilité, conditions de travail, absence d’exploitation des enfants…
Au travers d’un projet d’agroforesterie dont Yeyasso sera bénéficiaire, Galler concrétise son souhait d’avoir un impact positif à tous les maillons de la chaîne de production.
En pratique, il est très difficile et coûteux de mettre en œuvre une traçabilité physique totale entre les fèves de cacao et le chocolat. Notamment lorsque la coopérative n’assure pas la transformation du produit, comme c’est le cas pour Yeyasso.
Afin de répondre aux besoins de cacaoculteurs, propriétaires de petites parcelles familiales, l’organisation Fairtrade (ex-Max Havelaar) a mis en place un système appelé « bilan de masse » ou « mass balance ».
Un organisme d’audit indépendant, Flocert, vérifie que la quantité de fèves de cacao utilisées dans le produit labellisé Fairtrade (ici : notre chocolat Galler) corresponde exactement à la quantité de fèves achetées aux coopératives sous conditions Fairtrade. C’est ce que nous appelons la traçabilité administrative. Grâce à ce système, les cacaoculteurs bénéficient des avantages du commerce équitable et les pratiques agricoltes évoluent vers plus de durabilité.
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